"On a fait le pari du 100% gay" - A Paques, la Villa Ragazzi va sortir de son hibernation. Cinq mois de fermeture annuelle pour se refaire une beauté et permettre à ses hôtes Stéphane et Cédric, 43 et 40 ans, de se reposer. Car, jusqu'en octobre, une grosse saison les attend : "L'été, quand la villa est pleine, on bosse à plein temps, sept jours sur sept".
En couple depuis 8 ans, ils ont fait de leur maison un véritable resort gay comme il y en a peu en France, ce qui leur vaut sur internet des commentaires élogieux. A l'origine, le rêve de Stéphane, professionnel du milieu gay lyonnais. "Deux ans après notre rencontre, raconte Cédric, il m'a fait part de son projet. Il attendait de rencontrer la bonne personne". Cap sur le sud pour se raprocher du soleil et de la plage de l'Espiguette. Stéphane a flashé sur une propriété entre Nîmes et Montpellier, un beau potentiel mais qui a nécessité d'importants travaux. Quatre ans plus tard, la Villa fait pâlir de jalousie bien des patrons d'hôtel.
Cinq chambres (dont 1 studio) au design masculin, au top du confort, disposant d'une entrée indépendante, facturée entre 80 et 220 € / nuit selon les saisons et "pour se démarquer" exclusivement réservées à une clientèle gay. Et souvent naturiste "Ce n'est pas une obligation, précise Cédric, mais beaucoup de nos clients ça". La maison leur propose également une restauration assurée par Stéphane, qui excelle aussi dans l'art du massage californien. Au point d'en prodiguer partout dans la région, tandis que Cédric édite des sites web : "sans ces revenus d'appoint on ne s'en sortirait pas".
L'hiver prochain, les garçons voudraient tester de nouvelles formules "style apéro devant la cheminée". Autant pour mettre du beurre dans leurs épinards que pour répondre à la demande.
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Cinq chambres (dont 1 studio) au design masculin, au top du confort, disposant d'une entrée indépendante, facturée entre 80 et 220 € / nuit selon les saisons et "pour se démarquer" exclusivement réservées à une clientèle gay. Et souvent naturiste "Ce n'est pas une obligation, précise Cédric, mais beaucoup de nos clients ça". La maison leur propose également une restauration assurée par Stéphane, qui excelle aussi dans l'art du massage californien. Au point d'en prodiguer partout dans la région, tandis que Cédric édite des sites web : "sans ces revenus d'appoint on ne s'en sortirait pas".
L'hiver prochain, les garçons voudraient tester de nouvelles formules "style apéro devant la cheminée". Autant pour mettre du beurre dans leurs épinards que pour répondre à la demande.
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